Comme les navires transportent de grands volumes sur de longues distances, ils constituent le mode de transport le plus durable. Cela ne signifie pas que le secteur puisse se reposer sur ses lauriers, loin s’en faut. Il se doit d’agir et d’améliorer tout ce qui peut l’être, pour conserver son avance sur les autres modes de transport.
Read moreLa part du transport maritime dans les émissions totals de CO2 est relativement mineure (2%), surtout vu la quantité de marchandises transportées chaque jour par les navires. Précisons que le transport maritime enregistre d’excellents résultats au niveau de l’efficacité énergétique, jusqu’à 50 fois meilleurs que ceux du transport de fret aérien.
Read moreBien que les hausses passées des prix des carburants aient déjà plusieurs fois incité les armateurs à prendre des mesures en matière d’efficacité énergétique (notamment par la réduction de la vitesse des navires), il reste à surmonter de nombreux obstacles propres au secteur. Cependant, l’évolution vers une économie neutre au niveau du CO2 offre une excellente occasion de progrès dans ce sens, d’après l’URAB. Pourquoi ? Parce que le transport maritime a déjà atteint une efficacité énergétique élevée et qu’il reste encore beaucoup de marge pour améliorer les choses. Ce qui suscite d’emblée une question légitime: quels sont les objectifs réalistes à court et à long terme?
Depuis longue date, l’URAB applique ce principe. Dès 2008, nous avons collecté des données sur 43 navires battant pavillon belge, pour en déterminer la performance énergétique – il s’agissait d’une initiative menée en collaboration avec l’institut flamand de la recherche technologique (VITO). Les résultats de l’étude ont été présentés à l’OMI.
Read moreIl est urgent d’avancer sur la voie de la décarbonisation. Renforcer l’efficacité, innover en matière technologique, faciliter l’accès aux ressources de financement, établir des réglementations claires, tout cela exige la mise en place d’une plateforme dédiée. C’est ce que l’URAB a fait en 2016, en créant une plateforme où toutes les parties prenantes peuvent explorer des voies susceptibles de mener à la décarbonisation.
Read moreLa communauté internationale est préoccupée par l’impact du soufre et de l’azote dans l’atmosphère, surtout aux points de rencontre des voies maritimes très fréquentées et des zones à forte densité de population.
Read moreLa législation de protection de l’environnement entraîne souvent des investissements majeurs. Certains armateurs font installer des systèmes dans les échappements du navire pour laver le soufre en aspergeant d’eau les gaz d’échappement, tandis que d’autres vont encore plus loin, en passant aux navires qui fonctionnent au gaz. Mais, les armateurs et les entreprises ont surtout besoin de clarté sur les émissions (dans l’air et l’eau) effectivement admises dans les eaux internationales et territoriales.
Read moreIl est estimé que chaque année les navires transportent 5 à 10 milliards de tonnes d’eau de ballast qui sert à donner la profondeur et la stabilité nécessaires. Mais les eaux de ballast véhiculent également des organismes envahissants dont le déversement est susceptible de perturber la faune et la flore locales. Ceci pose une menace pour la biodiversité de nos océans. C’est ce qui explique la signature, au sein de l’OMI, d’une convention cherchant à maîtriser le problème des eaux de ballast.
Read moreComment faire en sorte que la démolition des navires se déroule dans des conditions de sécurité et de respect de l’environnement? La Convention de Hong Kong de 2009 impose des exigences claires et pertinentes aux armateurs, aux chantiers navals et à toutes les autres parties de l’OMI (pouvoirs publics). En attendant l’entrée en vigueur de la convention, la Commission européenne a introduit, en avril 2012, un règlement relatif aux navires concernés par la Convention de Hong Kong (les grands navires marchands ≥ 500 TB).
Read more