Intérêt économique

Intérêt économique
  • Pas de commerce mondial sans secteur maritime

    Le secteur maritime joue un rôle crucial dans notre économie de marché mondialisée, car 90% du commerce mondial passe par la mer. Sans transport maritime, point de commerce mondial. En effet, il est difficile de s’imaginer comment des vêtements, des denrées alimentaires, des hydrocarbures, des automobiles, de l’électronique, etc. seraient transportables à grande échelle et à des milliers de kilomètres s’il n’y avait pas de navires pour s’en charger. Les axes maritimes sont les artères vitales de notre économie mondiale – ils alimentent le système d’oxygène et de sang. Sans navires, la moitié du monde serait plongé dans la famine (vu l’absence d’importations alimentaires) et l’autre moitié serait livrée aux rigueurs hivernales (vu l’absence d’apport de combustibles). Le transport maritime des marchandises est bon marché. Son coût est inférieur à celui de n’importe quel autre moyen de transport, grâce à la dimension des navires et à l’efficacité élevée du transport maritime. C’est au transport maritime que nous devons la part négligeable du coût de transport dans le prix total de produits, au grand avantage des consommateurs du monde entier.

    Les navires face à la concurrence mondiale

    Le client demande et l’armateur transporte, quel que soit le port de destination dans le monde. Pourquoi le client choisit-il tel armateur plutôt que tel autre? La fiabilité, la vitesse et l’innovation jouent certainement un rôle, mais c’est surtout le prix qui est déterminant. Dès lors, les armateurs font face, jour après jour, à la concurrence de leurs homologues du monde entier. Toutefois, les armateurs belges savent d’expérience qu’ils ne luttent pas toujours à armes égales sur le marché international: certains armateurs non-européens appliquent d’autres normes techniques ou de sécurité, tandis que d’autres paient des salaires inférieurs à leurs marins. À cela s’ajoute une inégalité au niveau de la fiscalité et des charges sociales, moins onéreuses dans de nombreux pays pour les armateurs. Le pavillon arboré par le navire détermine la réglementation qui s’y applique. Les armateurs ont donc le choix du pavillon et ils peuvent même aisément passer d’un pavillon à un autre. Par conséquent, les armateurs recherchent l’État pavillon qui leur propose les meilleurs services et la meilleure image de qualité aux moindres frais. Lorsque le pavillon du moment ne répond plus à leurs souhaits, ils adoptent celui de pays aux meilleures perspectives d’avenir.

    Rivaliser sur un pied d’égalité

    Si les armateurs belges contrôlent environ 40% de la flotte mondiale, seule une fraction de celle-ci bat pavillon européen. Le maintien et – de préférence – l’expansion de la flotte européenne exige une politique adéquate en matière d’aides d’État, qui doit demeurer fondée sur les lignes directrices actuelles relatives au transport maritime. Celles-ci permettent d’exercer une influence positive sur la politique, puisque les règles européennes portent uniquement sur les navires sous pavillon européen. Sont concernés, la surveillance des conditions de travail, la sécurité, la qualité de la flotte et son respect de l’environnement, ainsi que le renforcement du cluster maritime. La poursuite des lignes directrices renforce les effets positifs du transport maritime sur l’économie belge.

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